Photos de la Finale Inter Départementale Fédérale d’Occitanie de gymnastique
À l’opposé de la photo en studio…
J’avoue que la dernière fois que j’ai réalisé une telle séance photo, c’était pendant mes jeunes années de natation où il m’arrivait, en plus de concourir, d’avoir l’appareil photo sous la main pour faire quelques clichés de compétition sportive.
Il m’a été donné la possibilité de réitérer ce type de séance photo sur des sujets mobiles, voire très très mobiles, et très très rapidement mobiles…
Le 25 et 26 mai 2024 j’ai eu l’occasion de photographier des gymnastes lors de la Finale Inter Départementale Fédérale d’Occitanie à Albi.
Le club Salto albigeois souhaitait des photos des gymnastes afin de les mettre en valeur lors de cette compétition.
Un peu de technique :
Optique utilisée : un téléobjectif zoom 80-300 mm stabilisé, avec une ouverture à F2.8 constante.
Sachant que les sujets allaient être en mouvement rapide, il s’agissait d’avoir une ouverture suffisamment grande avec une vitesse d’obturation rapide. Un pré-réglage a été réalisé de manière à retrouver ces mêmes paramètres à chaque allumage de l’appareil photo, à savoir :
> Sensibilité à 800 ISO.
> Vitesse d’ouverture 1/400ème de seconde.
> Ouverture F2.8.
Ces réglages permettent de figer le mouvement, même sur une action rapide. De plus, en focale 300mm, il est possible de réaliser des portraits à vingt mètres du sujet, et de capter l’émotion qui émane du visage.
L’adaptation en direct
Tous les autres paramètres, notamment la balance des blancs, étaient laissés en automatique. Ce qui fut une première erreur, car la dominante rouge de certains agrès et tapis, ainsi que le revêtement bois de certaines parties de la salle, conjugués à l’éclairage naturel de la verrière et l’éclairage artificiel des projecteurs, ont donné du fil à retordre à cet automatisme…
En conséquence, le lendemain j’ai opté pour enlever l’automatisme sur la balance des blancs et faire une vraie balance des blancs à partir des totems de l’événement, dont certaines parties étaient parfaitement blanches.
Photographier comme si on filmait :
Sur les agrès comme le saut de cheval, ou éventuellement les diagonales réalisées au sol, le mode rafale fut utilisé. il est intéressant pour avoir une panoplie d’images en mouvement (une dizaine par seconde), mais évidemment il est très consommateur d’espace disque.
La dynamique de la prise de vue est la même qu’en vidéo : on suit le sujet avec l’objectif, tout en le cadrant de manière optimale malgré les mouvements… Mais le point commun s’arrête là, car le réglage vidéo est fait pour montrer le mouvement, alors que le réglage photo est fait pour le figer. En vidéo il faudra préférer une vitesse d’obturation de 1/50ème, voire 1/30ème de seconde, afin de montrer le flou de mouvement, alors qu’en photo, le but est de figer l’action au maximum. Chose plus difficilement atteignable quand les sujets bougent vite.
Ces deux journées furent illustrées par un total de 9181 photos…
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