La balance des blancs permet une juste restitution des couleurs.
Que cela soit en photo ou en vidéo, le blanc est l’étalon des couleurs. Bien qu’il fut également indispensable lors de la période moyennageuse des camescopes « VHS ».
Le blanc : couleur d’étalonnage.
Si un jour un caméraman brandi une feuille blanche devant son objectif en disant « c’est pour la balance des blancs »… N’en soyez pas surpris. C’est un vieux réflexe, car de nos jours, en mode automatique (Full auto), la caméra mettra quelques secondes à faire sa balance des blancs, puisque depuis quelques années, les logiciels embarqués réalisent parfaitement bien cet étalonnage. Mais… Il n’y a pas forcément du blanc dans la première image, selon le sujet et les décors, surtout lorsqu’une surface blanche (un mur blanc par exemple) est éclairée par une lumière artificielle.
Prenons le cas d’une scène où les murs seraient globalement beiges, éclairés par des abats jours ocres… Un vrai cauchemar pour avoir une teinte de peau réaliste.
Bien sûr, il faut avoir présent à l’esprit que toute image est perçue par l’œil grâce à la lumière qui se reflète sur les objets qui la composent. Or cette lumière peut avoir plusieurs températures, de chaude à froide. Elle est mesurée en degrés Kelvin, d’où les fortes valeurs (en milliers de °K) puisqu’il s’agit d’une échelle de température où le zéro degré correspond au zéro absolu, là où les atomes ne « bougent » plus. Pour ainsi dire, un zéro qui n’existe pas dans notre monde.
Une partie de la lumière est réfléchie par les objets et la matière, et quand elle traverse ces objets ou cette matière, l’autre partie de la lumière est filtrée. C’est pour cela qu’à quelques mètres sous la surface de la mer, tout prend une teinte bleutée, voire vert bleutée : ce sont les rouges qui sont absorbés par l’eau […]
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